Notre histoire


SFS Valence : un véritable héritage industriel




Il faut replonger dans les années 20 pour remonter aux origines de SFS

1920


Nicolas Monnier, ingénieur Arts et Métiers, crée en premier lieu la société Boulonnerie Calibrée, au 347 de l'avenue Victor Hugo à Valence. Grâce à sa précédente expérience au sein de l'entreprise Michelin, et de son intérêt pour une technologie apparue aux Etats-Unis, le forgeage à froid, il décide de s'implanter en vallée du Rhône. L'entreprise doit ainsi sa bonne réputation à la résistance exceptionnelle et à la précision des vis obtenues par forgeage, d'où son nom de Boulonnerie Calibrée. Par la suite, l'activité industrielle se trouve ralentie par la crise de 29.

années 30


Henri Sénebier, lui aussi ingénieur Arts et Métiers, et précédemment en poste à Rhône Poulenc,est désigné en tant que Directeur Général. L'entreprise recrute en permanence des ouvriers pour les ateliers de frappe, de décolletage, de traitement thermique.
 

1939-1945 


La guerre éclate et suite à la mobilisation générale de 1939, Henri Sénebier se retrouve donc "affecté spécial" à la Boulonnerie Calibrée. Nicolas Monnier, de par son âge, n'est quant à lui pas mobilisé. A cette époque, les pièces produites répondent alors aux besoins des entreprises et contribuent donc à l'effort de guerre.

Les problèmes commencent lorsque Valence, auparavant située en "zone libre", se retrouve sous la domination allemande. La Boulonnerie Calibrée est alors désignée comme "Usine S", c’est-à-dire travaillant pour l’Allemagne, sous le contrôle d’un officier allemand en permanence à l’usine et veillant au départ des pièces commandées pour les besoins allemands. C’est une période difficile pour les dirigeants obligés de composer avec "l’ennemi", sachant que dans le même temps, les forces résistantes tiennent la région. La tension est à son comble, quand Nicolas Monnier apprend à Henri Sénebier, que les Allemands ont prévu une arrestation ciblée sur l’usine.

Après la fin de la guerre 


Le redémarrage de l’activité prend un certain temps, mais les équipes finissent par se reconstituer et la production reprend.

années 60


Nicolas Monnier, fondateur de l'entreprise, décède en avril 1961. Henri Sénebier décède ensuite à son tour en août 1967. L'entreprise se retrouve alors privée de ses 2 figures de proue.

1974 


La Boulonnerie Calibrée crée une société, la Visserie Technique. Ceci dans le but d'exploiter le brevet des vis autoperceuses et de les commercialiser. Cependant, l'entreprise se retrouve rapidement placée en redressement judiciaire. Son rachat par le groupe suisse SFS la sauve de la liquidation. Pendant cette période, Gilbert Groslier devient le premier gérant de SFS Visserie Technique.

1977


Le groupe crée SFS Stadler afin de développer la commercialisation des fixations produites par SFS Visserie Technique. Ceci sous la responsabilité de Rémy Ogay.

1978


SFS lance la construction de la première tranche de l'actuel site de production de la rue Méliès. L'inauguration de cette nouvelle usine se fait en septembre 1981, en présence de nombreux clients.

1982


Un nouveau gérant de Visserie Technique est nommé en la personne d'Edouard Klimas.

1988


SFS Visserie Technique devient l'une des premières entreprises en France à obtenir la certification ISO 9001.

Cette exigence de qualité ainsi que la fiabilité des produits permettent de convaincre de nombreux clients des secteurs de la menuiserie et du bâtiment. Les équipes s’étoffent, ainsi Hervé Rigollier est muté à Valence afin de développer la commercialisation des fixations pour la menuiserie.

1990


SFS Visserie Technique continue à accroître ses capacités de production en agrandissant le site Méliès. Puis, en rachetant l'un des sites de Crouzet, situé à 400 mètres, rue de la Forêt, et qui permet d'y baser entre autres son activité de traitement de surface.

1998


SFS Visserie Technique et SFS Stadler fusionnent afin de devenir une seule et même entité. Un nouveau gérant est donc nommé, en la personne de Jean-Marie Vuillemin, suite au départ en retraite de ses 2 prédécesseurs.

2002


L'entreprise change de nom et devient SFS intec. La même année, les lignes de traitement de surface sont entièrement renouvelées.

2004


La technique de fraisage des pointes autoperceuses est abandonnée au profit des pointes autoperceuses obtenues par la frappe à froid.

2006


SFS intec investit dans des transtockeurs verticaux sur son site Forêt, et ce afin d'automatiser et faciliter le stockage, tout comme la préparation des colis.

2007


L'entreprise met en place SAP comme système ERP.

2009


Jean-Marie Vuillemin part à la retraite, et laisse la place à Alain Mangeard pour lui succéder.

2013


La société inaugure une nouvelle ligne de laquage qui lui permet de personnaliser les couleurs des fixations en fonction des besoins de ses clients.

2015


SFS intec Valence devient le site majeur de production du groupe pour la division construction.

2017


SFS intec change de nom, en abandonnant le "intec", et devient alors simplement SFS.

Tout au long de ces années, SFS investit dans l'innovation et ses moyens industriels afin de fabriquer des fixations qui répondent aux applications spécifiques de ses clients. Parmi ses nombreuses innovations majeures, on citera par exemple :

  • les vis réglables pour la pose de menuiserie
  • la tête irius® pour des bardages plus esthétiques
  • les fixations autotaraudeuses TDBL pour des assemblages structurels sûrs
  • la vis-rivet TUF-S permettant la fixation invisible de panneaux de façade
  • les vis bi-métal SXC pour la fixation sur support acier avec tête et filetage inox dans le but d'améliorer la résistance à la corrosion…
La boulonnerie calibrée avenue Victor Hugo à Valence
La visserie technique SFS
La production SFS
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